C’est la première fois qu’un séminaire FIFA aussi important que celui-ci soit tenu au Burundi. Plus de quarante délégués de 15 pays parmi eux les présidents des associations de football dans leurs pays respectifs, les consultants FIFA, les experts et commissaires prennent part à ce séminaire de deux jours. L’objectif de ce séminaire est d’apprendre du Burundi, pays modèle en manière de bien gérer les fonds destinés à soutenir les projets de développement en infrastructures qu’il reçoit de la FIFA, comme toute autre association membre.
«Les financements que reçoit chaque association membre de la FIFA sont destinés à la mise en place, l’assainissement ou l’entretien des infrastructures utiles dans le secteur du football. Toutes les associations reçoivent des parts égales à raison de six millions de dollars américains sur quatre années, 1.5 millions USD chaque année. Chaque association l’emploie selon les projets et programmes qu’elle présente à la FIFA ». Avait fait savoir un peu avant le lancement officiel du séminaire, Monsieur Daniel KREBS, le conférencier en même temps responsable des projets et infrastructures au sein de la FIFA.
https://www.facebook.com/242326115896940/posts/2302351883227676/
Il a ainsi indiqué que le Burundi a été choisi pour abriter cet atelier car il sert d’exemple pour les autres pays membres de la FIFA dans l’utilisation raisonnable des fonds de la FIFA. Il cite ici nombre de terrains à gazon synthétique construits au Burundi depuis 2010.
Il s’agit nommément du stade Intwari auparavant stade Prince Louis Rwagasore, le stade de Muyinga, le stade de Gitega, le Centre Technique National, le stade de Ruyigi, le stade de Cibitoke et celui de Kayanza en cours de construction, pour ne citer que ceux-là.
S’adressant à la presse après ouverture officielle du séminaire, le deuxième vice-président de la FFB Samugabo Moustapha a indiqué que c’est un grand honneur pour le Burundi d’être pris pour pionnier en aménagement de terrains de football modernes, lesquels sont une nécessité et une condition sine quoi none pour le développement du football d’un pays. Et d’ajouter que c’est une nette occasion pour le Burundi d’en tirer profit car dit-il, « il y a espoir que les prochains projets que présentera le Burundi pourront être facilement financés vu que notre pays sert d’exemple aux autres associations membres de la FIFA, dans la bonne gestion et la bonne conduite des projets qu’elle finance »
https://www.facebook.com/242326115896940/posts/2302545306541667/
Rappelons que le Burundi compte pour le moment 6 terrains à gazon synthétique et 2 stades en construction (Makamba et Kayanza) qui seront dotés de terrains synthétiques. Et c’est seulement sur ces terrains à gazon synthétique où se jouent les macthes du championnat national Primus Ligue Burundi